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Bilan de compétences, orientation

 

 

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Conseils aux parents pour aider 
leurs enfants dans leur orientation  

 

 

Nous rencontrons de nombreux jeunes pour les conseiller dans leur orientation : scolaires et étudiants, et aussi jeunes en difficulté d'insertion professionnelle. Le travail de bilan et d'orientation comprenant une grande part d'écoute, la relation parents - enfant est souvent très présente dans nos entretiens. Fruits de notre expérience, quelques conseils sans détours pour éclairer les parents.

 

Parler de son travail 

Beaucoup de jeunes semblent ignorer en quoi consiste réellement le travail de leurs parents. Sujet tabou ? Parmi ceux qui savent, beaucoup ont acquis de véritables repères : dans l'entreprise, on vend, on achète, on fabrique, on gère,...

Parler de son travail en termes positifs. 

Le sentiment de découragement des jeunes face à l'avenir professionnel nous a souvent paru découler d'une image dévalorisée du travail, véhiculée dans la sphère familiale. Même dans les cas où nous savons que le plaisir n'est pas absent. Donc, quand nous prenons du plaisir au travail, faisons le partager à nos enfants.

 

Développer un sentiment de confiance vis-à-vis de ses enfants 

Nous n'avons quasiment jamais rencontré de jeune qui ne soit pas porteur de dynamiques susceptibles de nourrir un projet professionnel. Sans être béat, soyons à l'affût des talents cachés et confiants dans leur existence. Pensons au gouffre existant entre une approche anglo-saxonne très optimiste et notre tempérament latin porté à la critique (cf. Les bulletins scolaires !). Ne pas ajouter au stress ! 

Le foyer doit être aussi un refuge : bannir les discussions sur le carnet de notes à table ! C'est un lieu commun de relever les causes de stress dans notre société. Les jeunes n'en sont pas préservés. Pour ceux que nous rencontrons et qui sont en difficulté scolaire, le stress de la maison ne les aide pas à supporter celui de l'échec. N'en ajoutons pas !

 

Garder le contact avec les professeurs 

Les enseignants ont nécessairement une vision parcellaire de leurs élèves ; le regard des parents peut les aider à mieux les comprendre (et inversement ). L'orientation, une affaire aussi pour les oncles, les tantes, les amis ! 

 

Montrer au jeune qu'il est respecté en tant que personne 

Son parcours ne ressemble et ne ressemblera à aucun autre.

Même s'ils ont parfois du mal à le pratiquer, le respect est une valeur centrale des jeunes : partir de l'idée que le choix final de leur orientation leur appartient.

 

L'écouter 

Encore un lieu commun ; mais ils sont trop nombreux à nous dire leur frustration (soit les parents sont indifférents, absorbés par leurs problèmes, soit focalisés sur les bulletins - et alors trop souvent sur ce qui ne va pas).

Attention : trop de jeunes doivent assumer des projets qui ne leur appartiennent pas, qui sont le reflet d'exigences, d'illusions, ou de frustrations de leur milieu.

 

Lui montrer les possibilités de reconversions professionnelles, ainsi que les nouvelles formes de relation au travail 

Formation professionnelle, reconversion, bilan de compétences,... sont des réalités et le seront de plus en plus. Loin de les démobiliser, ces perspectives intéressent les jeunes, les rassurent et leur permettent d'aborder leur orientation plus sereinement. En particulier, les choix nécessaires seront moins vécus comme des renoncements.

 

Prendre des avis extérieurs à la famille et à l'école 

Le jeune est différent dans le cadre familial. Nous faisons régulièrement l'expérience du jeune muet en présence de ses parents (qui nous préviennent de son mutisme), et qui se révèle presque intarissable dès qu'ils est seul avec nous.

Lorsqu'à l'I.O.P. nous parlons avenir avec les jeunes, nous sommes bien conscients de l'immense privilège de n'appartenir ni au premier cercle familial, ni au milieu scolaire. L'information sur les métiers passe mieux avec les "étrangers". Incitons les à se mobiliser. Si la situation est tendue, des tiers peuvent aussi "passer des messages"

 

Parler de l'orientation assez tôt

en montrant les voies qui s'ouvrent. Le choix d'une langue, d'une orientation (études courtes / études longues en 3e,...), d'une option, sont des occasions de se projeter dans l'avenir. En particulier, ne pas dévaloriser certaines voies (telles que les bacs technologiques qui sont souvent un moyen privilégié d'intégrer un BTS).

 

Activités extra-scolaires : elles sont nécessaires à son équilibre

Ne pas prendre prétexte de mauvais résultats scolaires pour interdire sport, musique ou vie associative. C'est aussi le moyen de développer des compétences : sens du concret, esprit d'équipe, initiative, adaptabilité (autant de qualités appréciées dans la vie professionnelle !).

 

Que faire si les bulletins sont unanimes : il ne travaille pas assez, alors qu'il y passe apparemment un temps non négligeable ? 

Les exemples de jeunes dont les bulletins signalent le manque de travail alors que les entretiens font apparaître une mobilisation raisonnable ne sont pas rares. S'assurer de la méthode, des motivations, de tout ce qui peut entraver l'efficacité. Si les parents se contentent de se joindre au concert, cela peut devenir insupportable pour le jeune. Nous en voyons.

 

Ne pas forcer sur la filière S 

Combien de jeunes qui auraient pu s'épanouir dans une autre filière arrivent épuisés au bac, promettant de ne pas revoir une équation durant leurs études supérieures ! Se rappeler également que le dossier scolaire est pris en compte pour les filières sélectives.

 

A quelles conditions peut-on réussir en Fac ?

 

Autonomie, goût de la recherche, fort intérêt pour une discipline.

Etre attentif aux filières universitaires professionnalisées. Il est parfois nécessaire d'aller jusqu'au Master pour obtenir un titre professionnel ou pour pouvoir exercer.

 

 

Il arrête en cours d'année !

Penser aux jobs étudiants (apprentissage du monde du travail ; acquisition de compétences), Penser au Service Volontaire Européen (travail dans le milieu associatif à l'étranger) Apprendre une langue S'engager dans une association S'informer sur les réorientations (se rappeler aussi que certaines filières recrutent à Bac + 1).

 

Informer les jeunes, leur donner des idées (études, associations,...) 

CIO, sites internet, salons de l'étudiant, guide des associations dans les mairies, centres d'information jeunesse,...les lieux de ressources sont nombreux : allez vous renseigner et incitez vos enfants à faire de même.

 

A noter : 

  • un 1er cycle scientifique peut déboucher sur des études commerciales (penser aux doubles compétences) 

  • 40 % des BTS et 60 % des DUT poursuivent en 2e cycle